Dans le secteur de la Rive Droite, une première phase, un Magdalénien Moyen (autour de 13 000 à 14 000 ans) a été identifié, principalement, dans les étages inférieurs.
Les occupations humaines étaient saisonnières (nomadisme saisonnier) et les zones choisies pour les foyers se situaient plutôt à l’entrée des grottes. C’est le cas au Mas d’Azil, mais on y trouve aussi un des meilleurs habitats en grotte obscure (Galerie des Silex). Travail du bois de renne
Pour cette époque en particulier, les Hommes ont su bénéficier des avantages géologiques de la grotte, elle est un des plus vaste habitat couvert et elle est considérée aujourd’hui comme
un des sites majeurs des Pyrénées.
Sa facilité de repérage et d’accès, ainsi que l’ampleur des découvertes laisse penser qu’il s’agissait d’un site d’agrégation, c’est-à-dire un lieu de rassemblements saisonniers.
Cette culture évoluait dans un réseau d’échanges très vaste et la grotte était certainement un de ces sites où périodiquement différents groupes humains de la région se retrouvaient dans un but d’échanges, aussi bien de savoir, de techniques que de matières premières ou pour organiser des cérémonies, des rituels et même des alliances matrimoniales nécessaires à la vie de groupe.
Ce constat résulte principalement de la richesse de l’art mobilier, mais surtout d’une très grande quantité d’objets exotiques, dont les matières premières exportées telle que le silex. Apporté sous forme de blocs et provenant de différents gisements, parfois très éloignés (Dordogne), il permettait peut être de ravitailler les différents magdaléniens de la région.