Gravure du Magdalénien moyen découverte par Piette.
Représentations de deux figures humaines,un cheval, un ours et de chevrons.
Cette pièce exceptionnelle est réalisée dans de l’omoplate. Il s’agit de l’unique rondelle porteuse d’une composition associant les thèmes de l’ours, de l’humain et du cheval en séquences narratives illustrant symboliquement une histoire, de l’ensemble du corpus mobilier paléolithique.
Sur la face la plus connue, la patte antérieure d’un ursidé est dirigée vers le corps d’un homme en position bipède, de profil à gauche. Habituellement rétractiles, ses griffes sont sorties. L’animal est en position offensive ou défensive. L’homme est dans une attitude animée. La jambe gauche est levée et le sexe est en érection, qui marque peut-être l’effet d’une motivation agressive, interprétable comme une réaction défensive. Les bras étendus en avant, il porte sur l’épaule droite ce qui semble être un bâton pointé vers l’animal. Le thème de l’homme menacé par un animal est très rare dans l’ensemble du corpus iconographique mobilier paléolithique.
Sur l’autre face, la scène semble toujours en défaveur de l’humain, menacé par une même patte ursine. L’homme est probablement vu de dos et sauf erreur ou omission, il n’existe pas d’autre humain vu de dos.
Si l’on fait pivoter la rondelle, la gravure d’un protomé de cheval, à forte crinière et ganache prononcée, apparaît en sens inverse.