L’abbé Pouech est certainement le premier à s’intéresser aux dépôts archéologiques.
En 1857, les aménagements effectués par les Ponts et Chaussés pour la construction d’une route (dite "Impériale") le long de la berge de la rivière, nécessitèrent l’emploi d’importants sédiments et révélèrent de nombreux vestiges.
Très rapidement, dès 1860, les pionniers méridionaux se sont intéressés au site : Abbé Pouech, Garrigou, E. Filhol, F. Regnault, Cau-Durban et Trutat.
En 1875, la route ne résista pas à une crue particulièrement importante et sa reconstruction l’année suivante, à un niveau plus élevé et plus décalé par rapport à la rivière, mis de nouveau à contribution les remplissages de la Rive Droite, mais cette fois, pour une part beaucoup plus considérable. C’est ainsi que le vaste remplissage du parking intérieur servit, avec une grande partie de ce qu’il contenait à assurer l’infrastructure de la nouvelle route. Cette construction, nécessita également le percement d’un petit porche, à droite de la voute sud, l’égalisation du tunnel et le rehaussage de la voute de la sortie nord.
[bleu_gras]Le dernier quart du 19ème siècle fut marqué par une succession de fouilles effectuées par des préhistoriens reconnus (Cartailhac, Boule, Regnault), mais aussi des amateurs souvent locaux (Cau-Durban, Ladevèze, Maurette, Maury) qui travaillèrent de façon très désordonnée, il s’agissait de collectes d’objets, plus que de véritables travaux méthodiques. [/bleu_gras]