Les vestiges typiques de cette industrie sont tous présents dans le site du Mas d’Azil.
Le harpon azilien est de taille réduite (rarement plus de 10 cm), sa forme est plate et il est pourvu à la base d’une perforation en boutonnière qui permettait l’attache d’une lanière, ce détail indique que cette arme devait se détacher lors de l’impact. Le harpon libéré de sa hampe restait attaché par sa lanière. Ils peuvent être à simple rang de barbelures ou à doubles rangées avec des dents face à face ou décalées.
Ces signes affectent des motifs différents et des dispositions variées ; trois thèmes essentiels se partagent toutefois la majorité de ces décors : ponctuations, traits généralement répétés, bandes à limites ondulées, combinées ou non et quelques fois des motifs plus élaborées (crois, chevrons, cruciformes…).
Il s’agit de galets de schiste banal qui sont revêtus de couleur rouge (ocre) ou de gravures, avec une parfaite et mystérieuse organisation graphique.
Les interprétations sont multiples et variées, mais le symbolisme de ces signes restent encore énigmatiques : art schématique, esquisse d’écriture, comptabilisation…
Plusieurs sites Pyrénéens (Rhodes II à Tarascon et Troubat dans les Hautes-Pyrénées) et même Européens ont livré des galets peints, mais la plus forte concentration est dans les gisements du Mas d’Azil. (près de 2000 de par le monde dont les trois quarts au Mas d’ Azil, le quart qui reste est en France, Italie, Espagne et Suisse).