Le sous-titre Fanstasmagoria mettra en particulier l’accent sur le développement du potentiel fantasmatique qu’offre l’espace souterrain et préhistorique de la grotte.
C’est par là qu’il s’agit de développer un projet complémentaire au premier volet, mais aussi spécifique et original.
Qu’en est-il de la fantasmagorie et du mythe aujourd’hui ?
Malgré leur identification à un passé révolu, ne sont-ils pas à voir à la fois comme l’origine et l’horizon de nos imaginaires ?
Voir de nos « survivances ».
Ces questions réactualisées par l’ethnologie et la psychanalyse semblent redynamiser tout un pan de la création contemporaine sans pourtant avoir encore été abordées sous cet angle et à cette échelle, notamment celle de la grotte.
C’est pourquoi la seconde édition de DreamTime au Mas d’Azil est envisagée sur un mode exploratoire qui développe le projet de 2009. Elle reprendra aussi le principe d’une sélection de grands artistes reconnus internationalement (Jan Fabre, Gary Hill, Marina Abramovic, Gloria Friedman, Olaf Breuning), qui seront associés des artistes plus jeunes, tels Guillaume Pinard (Toulouse), Art orienté Objet, Virginie Barré, Philippe Mayaux, Berdaguer & Péjus …
L’association de ces artistes formera une sorte de parcours initiatique constitué d’œuvres existantes qui livreront un nouveau potentiel dans ce contexte, mais aussi de créations spécifiques intimement liées à la nature et à la préhistoire de la grotte.
Nombre de ces artistes seront aussi présents dans d’autres sites de la région, dont les Abattoirs, le Château de Taurines dans l’Aveyron, FIAC dans le Tarn, ou le centre d’art du Parvis à Tarbes, dans une vaste exposition parcours conçue pour les dix ans des Abattoirs sous le générique « Fantasmagoria – le monde mythique ».
L’ensemble de ce dispositif a été conçu de façon à privilégier la circulation des publics sur l’ensemble du territoire régional.
Le projet du Mas d’Azil étant l’un des points forts de ce programme pourra aussi bénéficier d’une audience élargie.
Un séminaire de recherche spécialement conçu par l’éthnosociologue Michel Boccara, avec une session ouverte au public, sera organisé courant octobre