Philippe Mayaux, Pièces à voir
Technique : sculpture
Courtesy : Philippe Mayaux
Réalisées en moulages de blister aux formes contemporaines reconnaissables, ces Vénus et ces idoles nous renvoient pourtant aux origines même de la sculpture.
Installées parmi les ossements de la galerie des ours, telle une
ultime couche géologique, calcaire que nous devrions laissé après le passage de notre civilisation, ces mini-objets, ces sédiments de culture nous parlent de la créativité apparemment innée des homme.
Alors se pose aussi la question de savoir quelles furent les sources d’inspirations de ces artistes préhistoriques. Vu par la lorgnette de notre temps, elles semblent émanées de la vitalité de la nature et de ses cycles. Ce qui nourrit le corps et libère l’esprit : des animaux/nourriture ou prédateurs, des ventres pleins de la mère, des seins nourriciers, des phallus tendu par la vie, des outils embellis par les figures magiques des rêves. Et tout cela à l’échelle de la main afin d’être rapidement emporté dans la fuite. Ces vénus et ces idoles, d’une date devenue indéterminée, glissées en toute discrétion dans la caverne où longtemps des hommes vécurent, font l’éloge de l’instabilité des choses, du recouvrement de la mémoire, de la vanités des pierres et de la poussière.
Un sujet transhistorique finalement.
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