Guillaume Pinard, Le faon aux oiseaux , 2010
Technique : vidéoprojection
Courtesy : Guillaume Pinard
« Même s’il semble raconter des histoires, ce travail n’est pas narratif car ce qui le nourrit n’appartient pas à l’univers du récit, ni même de la fiction, mais de la visualisation, par des moyens précisément choisis et mis en œuvre, d’un mouvement, d’une accumulation ou d’un défilé compulsif d’actes. Une traversée des signes et des traces, des traits et des figures, des formes et de leur affolement graphique, qui se cristallise à un moment donné pour permettre à l’artiste de faire une image, voilà ce qui semble constituer le centre de ce monde, si toutefois il est possible d’orienter une pratique dont la base même est vouée au tumulte et à la profusion, et dont les manifestations visuelles saisissent, sans les hiérarchiser, à peu près tous les supports pour faire leur œuvre (dessin au mur, sur papier, peinture, traitement par ordinateur, objet dans l’espace, peinture animée, projection vidéo, installation). »
extrait du texte « micro@mégas » de Thierry Davila publié dans « Chtong » catalogue de l’exposition personnelle à la galerie des projets du capc en 2003
"Pour « Le Faon aux oiseaux » et « La procession », j’ai animé deux scènes vues sur des éléments de mobilier magdaléniens au musée du Mas d’Azil, à seule fin de céder au désir simple de les voir mieux, tout en imaginant le mouvement dans lequel ils avaient été pensés."G.P